07-10-1909
Appelé à l'activité pour le 29e Régiment d'Infanterie. Arrivé au corps le dit jour.
04-06-1911
Rayé des contrôles.
03-11-1911
Reforme nr. 2 par la commission spéciale d'Autun pour « bronchite suspecte » du sommet gauche
04-09-1914
« Faiblesse sans tare » décret de 04-09-1914
08-03-1915
Classé service auxiliaire au Conseil de Révision de la Nièvre
19-12-1914
Appelé au 85e Régiment d'Infanterie. Arrivé le dit jour.
15-02-1915
Passé au 37e Régiment d'Artillerie (École de Pyrotechnique)
Étant en présention de Conseil de Guerre en ayant bénéficié d'un réfus d'informer.
03-06-1915
Classé au 1e Régiment d'Artillerie
30-06-1915
Classé dans la Service Armée par la commission spéciale de Bourges.
10-07-1915
Passé au 85e Régiment d'Infanterie au dépôt.
25-07-1915
Passé au 151e Régiment d'Infanterie.
06-08-1915
Passé au 16e Bataillon de Chasseurs à Pied, 3e Cie.
26-08-1915
Parti aux armées, unité d'instruction, 9e bataillon, 39e Cie du 151e RI.
30-09-1915
Fernand Graillot a fini son instruction au 151e RI et a rejoint son corps d'origine, le 16e BCP.
02-10-1915
Le 16e BCP est relevé du front après des grosses pertes dans la période 25 septembre au 30 septembre 1915. Le bataillon a perdu 133 chasseurs blessés et 685 chasseurs disparus. Il va cantonner aux baraquements dans le quartier Geisberg à Mourmelon-le-Grand pour se réorganiser.
08-10-1915 au 12-02-1916
Le 16e BCP remonte en ligne et dans la période reste dans le secteur est d'Auberive. Les chasseurs s'occupent de travaux, creuser des boyaux, tranchées et abris. Ils sont tous les jours bombardés par obus de tous calibres et souvent attaqués par les allemands.

Système de tranchées et boyaux Est d'Auberive
12-02-1916 au 11-03-1916Le bataillon est enlevé en camions-automobiles à 8h et quitte les baraquements du Camp de Chalons et débarque à 11h à St. Quentin et Cernon.
D'ici le bataillon fait de mouvements sur diverses cantonnements et arrive le 11 mars à Verdun ou il stationne à la Caserne Jean d'Arc et au collège Duvigné. À 18h30 il quitte ses cantonnements et va occuper les emplacements de réserve au Ravin de Froideterre.
12-03-1916 au 23-03-1916L'ennemi bombarde dans la journée le ravin et la crête de Froideterre. Le 16e BCP quitte ses emplacements de réserve et relève avec le 8e BCP le 201 RI dans le secteur situé au sud de Douaumont. Le bataillon est réparti en deux groupes de part et d'autre du Ravin de la Ferme Morchées. Il reste la jusqu'à 23-03-1916 sous un bombardement intermittent nuit et jour, par l'artillerie ennemie. Les chasseurs s'occupent avec l'organisation du secteur : approfondissement des tranchées et boyaux en 1e ligne et arrière, constitution d'abris, pose de fil de fer. Le 19 mars une patrouille de la 4e Cie fait un prisonnier du 48e Régiment allemand et le 22 mars un soldat du 92e Régiment du 19e Division, qualifié par le prisonnier « Fliegende Division »
Pertes dans ce période : 25 tués, blessés 115, disparus 5.
23-03-1916 au 27-03-1916Relève du bataillon par éléments du 94e RI et 8e BCP, commencée à 20h et terminée à 24h. Le 16e BCP va cantonner au collège Margueritte à Verdun.
01-04-1916 au 06-04-1916Après quelques mouvements sur Ravin de Froideterre, Ferme de Morchée et l'aplomb de la Ferme de Thiaumont, le Bataillon débarque en camions auto à Sandrupt pour un repos complet.
07-04-1916 au 13-04-1916Le Bataillon quitte Sandrupt avec camion-auto. Débarquement à Blercourt et marche sur Chattancourt où au Nord de Chattancourt il relève des éléments du 154e RI. Les 3e, 4e et 5e Cies montent en 1e ligne
Le 9 avril, après un bombardement violant de 7h à 12h l'ennemi déclenche une furieuse attaque d'infanterie contre les positions du 16e BCP. Le 8e BCP à gauche, débordé, se voit forcé de reculer avec d'énormes pertes.
Les Allemands cherchent à tourner le Bataillon. Trois contre attaques immédiates sont exécutées pour chasser l'ennemi des points où ils ont pris pied. La Cie à gauche fait
face à gauche avec une section de mitrailleuses pour arrêter l'ennemi. Au cours de l'affaire, la 6e Cie est complètement décimée. L'attaque ennemie est néanmoins enrayée vers 17h.
Dans la nuit de 9 au 10 avril la lutte continue. Les munitions commencent à manquer. Les 1e et 2e Cies viennent renforcer les compagnies en ligne et les ravitaillent en cartouches et grenades. Lutte à la grenade tout la nuit. La menace d'une nouvelle attaque pendant la nuit et les tirs de barrage de l'ennemi empêchent tout ravitaillement en vivres.
Le jour du 10 juillet la situation du bataillon est précaire. L'ennemi, pouvant utiliser la trouée dans la 1e ligne, pour tourner le bataillon par le Ravin des Caurettes. Violent bombardement de la 1e ligne par des pièces de gros calibres et des minenwerfer.
Le 11 juillet à 4h une nouvelle attaque sur la gauche (1e et 5e Cie) par flammenwerfer et grenades. L'attaque est enrayée vers 6h.
Le 12 juillet à 4h une attaque pareil comme le 11 juillet. Le 13 juillet l'ennemi continue le bombardement des lignes à l'aide de minen et d'obus de tous calibres ; à 21 h le 16e BCP est relevé par un bataillon du 267e Régiment d'Infanterie.
Les Cies se rendent isolement au Bois de Sivry-la-Perche où ils arrivent à 5h le matin.
Les pertes du 16e BCP du 1 au 10 avril et du 11 au 20 avril 1916
Pertes officiers : tués 2, blessés 2, disparus 2.
Pertes gradés et chasseurs : tués 52, blessés 72, disparus 85
14-04-1916 au 07-05-1916
Le 16e BCP cantonne à Veel pour repos, renforts et instruction lancement de grenades.
07-05-1916 au 13-05-1916Le bataillon quitte Veel et fait mouvement à Chattancourt pour y relever 2 bataillons du 154e RI. L'opération commencée à 22h est terminée à 2h le matin. (2 tués) La 3e Cie de Graillot est en réserve aux abris tranchée Laflote. Pendant les travaux aux boyaux et tranchées les lignes sont bombardées violentes.
14-05-1916 au 23-05-1916Le bataillon vient cantonner aux baraquements de Clairs Chênes. Il fournit chaque jour 100 travailleurs pour la confection de saucissons Ribard. Le 20 mai le bataillon relève le 8 BCP au secteur de Chattancourt et monte en 1e ligne. Les 6e et 5e compagnies sont en réserve dans la tranchée de Flotte et Bois de Caurettes. Bombardements continuels. Les tranchées et boyaux sont nivelés
24-05-1916 au 25-05-1916Le bombardement extrêmement violent qui avait commencé le 23 mai à 4h, ne cesse que le 24 mai vers 3h. À cette heure l'ennemi prononce une violente attaque sur la partie droite du secteur du bataillon et sur le bataillon voisin du 254e RI. Ce bataillon ayant évacué ses tranchées, l'ennemi y pénètre, mais sur le front du 16e BCP il est complètement repoussé. La 1e Cie fait 8 prisonniers appartenant à 4 Cies différentes du 82e Infanterie Régiment plus 1 officier blessé qui meurt au poste de secours.
Une contre-attaque est dirigée sur Cumières. Les tranchées évacuées par le 254e RI sont pris et de solides barrages sont établis.
Pertes dans ces deux journées :
2 officiers tués, chasseurs 88 tués, 179 blessés et 23 disparus
26-05-1916 au 21-08-1916Relève du Bataillon et repos à Combles. Le 30 mai le 16e BCP fait mouvement à Dongermain où il reçoit des renforts de 313 chasseurs d'autre Bataillons de Chasseurs à Pied.
Le 7 juin le 16e BCP part pour la région Lunéville pour y occuper le sous secteur de Reillon. Il reste là jusqu'à 21 aout 1916. Le bataillon s'occupe des travaux sous un bombardement régulièrement et attaques violentes à la grenade d'Allemands.
Le J.M.O. ne donne pas des pertes dans ce période.
21-08-1916 au 03-09-1916La division est relevée et le 16e BCP va cantonner à Moyen et Frémenil, suite par camion auto à Vallois et Mattexey. Une période d'instruction suivant programme établi.
03-09-1916 au 10-09-1916Le Bataillon arrive à Neuviller sur Moselle où il cantonne après avoir défilé à Bayon devant le General Commandant le Corps Armée.
Période d'exercices projecteurs et manœuvres.
10-09-1916 au 18-09-1916Le 16e BCP embarque à la gare de Vézelise. Le 11 septembre il est en chemin de fer et débarque le 12 septembre à la gare de Formerie (Oise). Cantonnements à Broquiers, hameau de Pleuville et La Neuville. Travaux de propreté et d'installation.
Ce période est utilisé pour instruction des spécialistes grenadiers, canon de 37 et fusiliers mitrailleurs et tirs pour les autres compagnies.
18-09-1916 au 25-09-1916Le bataillon reçoit l'ordre de se tenir prêt à partir. Embarquement en camion auto. Débarquement à 500 m ouest de Mancourt (Somme). Il cantonne aux abords immédiats est de Mancourt. Le 16e BCP relève le 62e BCP à ses emplacements des petits Bois et Tranchée de Sivas (1 km sud environ de Le Forest) Il s'y trouve en 3e ligne en réserve.
Le bataillon reste sur ses emplacements où il assure les corvées de ravitaillement en vivres et munitions.
Pertes, subies principalement pendant l'exécution des transports de munitions en 1e ligne sur un terrain sans boyaux et particulièrement bombardé, d'environ 60 à 70 hommes.
25-09-1916Le 16e BCP se porte à 5 heures aux Tranchée de la Marne (Ferme de l'Hôpital) Vers 13h30 il recueille 196 prisonniers dont 2 officiers fuyant en arrière des lignes de la Division. À 13h45 les 1e et 2e Cies se portent en soutien du 94e RI à la Tranchée du Mamelon. Pendant toute la journée le 16e BCP subit un bombardement intermittent assez violent. Dans la nuit les 1e et 2e Cies, en renfort du 94e RI, se portent à l'ouest de la route de Rancourt à Péronne, 1 km sud de Rancourt. Les 3e, 4e et 5e Cies occupent la Tranchée du Mamelon.
26-09-1916Le 16e BCP reçoit l'ordre de reprendre l'attaque des positions ennemies à l'ouest de la route Rancourt à Péronne, 1 km sud de Rancourt.
En exécution de cet ordre les 3e et 4e Cies, la CM 1 et le 2e peloton de CM 2 rejoignent les 1e et 2e Cies à leur position de la Maisonnette, 1 km sud de Rancourt. À 17h45 les 1e, 2e, 3e Cies et les Mitrailleuses formées en 4 vagues se portent à l'assaut. La 4e Cie reste en soutien à la Maisonnette. La 1e position ennemie est enlevée et la ligne du bataillon s'avance jusqu'au contact des positions 1560-1561, 500 m est de la route de Rancourt-Béthune. (voir carte)
27-09-1916Au petit jour, l'attaque est reprise sur l'objectif carrefour situé à 300 m à l'est de 1566, lisière du Bois Saint Pierre Vaast. (sur la carte point 289)
À 6h30 l'attaque déclenchée (1e, 2e, 3e et 4e Cies) atteint en quelques minutes les abords de la lisière du Bois Saint Pierre Vaast, mais fauchée par les mitrailleuses et sous un violent barrage est forcée de se terrer. Toute communication avec cette première ligne est interrompue pendant toute la journée par le feu violent de l'artillerie et des mitrailleuses ennemies.
La 5e Cie vient prendre position aux points 1560-1561 pour parer à un retour offensif de l'ennemi et parer à toute éventualité un trou s'étant formé entre la droite du 16e BCP et le corps voisin de droite qui n'a pas pu accompagner le bataillon dans sa progression.
À 9h15 deux compagnies du 154e RI sont mises à la disposition du commandant du 16e BCP. Elles ne peuvent progresser jusqu'à 1560-1561 qu'avec des pertes sérieuses, s'y installent et y constituent avec la 5e Cie du 16e BCP une position de repli pour les éléments du 16e BCP qui sont terrés en avant. La progression ne fait plus être poursuivi.

Attaque 16e BCP du 27 septembre 1916